Sophie RIEHL

Courrier du cœur

Auteure de la publication

Sujet

Bonjour Sophie et merci pour cette chouette initiative.
je travaille beaucoup sur moi, ce qui me plait – mais je n’en vois pas le bout.
Ce mois d’août en est l’apothéose, je suis dans le brouillard particulièrement en ce qui concerne l’action.
Je sais que je dois mettre des actes en place pour amener le changement (je souhaite être davantage dans le contact vrai, vibral avec les autres) mais j’ai un mal fou à me secouer, à laisser les anciens comportements s’en aller (peur de l’affrontement, de l’envahissement).
Pourrais tu apporter ton éclairage ? J’en serais très heureuse.
Merci pour tout ce que tu fais, Nina

 

Réponse :

Bonjour Nina,

Même si nous ne sommes plus en août :-), le sujet est toujours d’actualité car nous pourrions nous demander s’il y a une fin dans le travail sur Soi. Je pense que oui, dans la connotation du mot “travail” où il faut faire un effort. En fait il est important de changer d’état d’esprit et d’apprendre à se “laisser tranquille”. Nous pourrions toujours trouver quelque chose qui n’est pas à sa place en nous, un manque ou un mal-être. Ou nous pourrions décider que nous sommes satisfaisant tel que nous sommes et cultiver le contentement d’être Soi. Pour moi, c’est un des pièges du développement personnel. Nous pouvons passer notre vie à chercher ce qui ne va pas et à continuer d’entretenir le manque intérieur. Or, dans notre identité humaine, nous devons reconnaître que nous sommes toujours en évolution, et que cela va toujours en s’améliorant.

La perfection, comme on le dit, n’est pas de ce monde, et ce n’est pas grave. Il est essentiel de se plaire à soi-même et de savoir apprécier notre vie, dans l’acceptation de qui nous sommes. C’est ainsi que la fluidité et le véritable mouvement de la vie peuvent s’exprimer en nous et autour de nous.

Tu parles d’action mais concentres-toi d’abord sur ce que tu te demandes, tu sais tous les “il faut que…”. Les actions basées sur la volonté de la personnalité ne sont pas créatrices de bonheur, ce sont des obligations et un travail en force. Cela ne fonctionne pas sur la durée et crée au contraire un profond découragement. Il s’agit donc déjà de s’aimer et de se laisser aimer tel que l’on est. Cela va crée une nouvelle détente intérieure qui permettra progressivement d’installer en soi de la souplesse. Le vrai contact affectif, vibral est déjà à installer par rapport à nous-même. Vérifies donc que tu es dans un bon état de disponibilité par rapport à toi-même.

Ensuite, tes anciens comportements sont basés sur ton passé et ton éducation. Commence par mettre de l’amour dessus pour libérer les sensations d’envahissement que tu as pu vivre et que tu décris dans ton message. Plus précisément, entrer en action revient à mettre en route en soi notre énergie masculine. Celle-ci est basée inconsciemment sur la relation au père. Je t’invite donc à chercher dans tes mondes intérieurs la façon dont tu as vécu tout cela dans le monde de l’enfant. Reviens vers une compréhension saine du masculin sacré : savoir donner, parler, entrer en action, aimer, protéger, guider… Transforme en toi la relation au Père, accueilles-toi dès le début de ta journée avec amour et bienveillance et tu verras progressivement ton quotidien se transformer, car tu vibreras d’une nouvelle inspiration…

Bonne continuation.

 

3 réponses

  1. Bon-Jour et merci pour ces “courriers” toujours très “instructifs”

    A propos des “il faut que…”, j’ai eu la chance d’apprendre il y a bien longtemps (merci à la personne qui me l’a signalé car cela m’a souvent aidée) que le verbe ‘Falloir” a la même origine étymologique que le verbe “Faillir” (du latin Fallere = tromper ou manquer). Donc chaque fois que l’on dit “il faut que”, on “introduit” dans notre pensée l’idée que sans doute “ça ne marchera pas” , et vibratoirement, on “programme l’échec” du projet.
    C’est peut-être pour cela que les “il faut…” n’aboutissent jamais au résultat escompté.

  2. Bon-Jour et merci pour ces “courriers” toujours très “instructifs”

    A propos des “il faut que…”, j’ai eu la chance d’apprendre il y a bien longtemps (merci à la personne qui me l’a signalé car cela m’a souvent aidée) que le verbe ‘Falloir” a la même origine étymologique que le verbe “Faillir” (du latin Fallere = tromper ou manquer). Donc chaque fois que l’on dit “il faut que”, on “introduit” dans notre pensée l’idée que sans doute “ça ne marchera pas” , et vibratoirement, on “programme l’échec” du projet.
    C’est peut-être pour cela que les “il faut…” n’aboutissent jamais au résultat escompté.

  3. bonjour
    merci pour ces lettres je m’amuse ( pour ne pas utiliser le mot travail (tripalium \tʁi.pa.ljɔm\ masculin

    (Antiquité) Instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles.) alors pourquoi se torturer………
    je disait donc je m amuse a lire le message de l Ange du jour c’est une belle base pour comprendre saisir assimiler que tout ce qui nous arrive sert à nous construire ou deconstruire si necessaire mais surtout pour nous apprendre à mettre en connection nos 3 coeurs le frontal les tripes et le coeur quand cette connection est faite et que l’on se met en “levitation par une sorte de mini meditation en utilisant la technique de bi focalisation alors les miracles arrivent ( voir Sainte Therese d’Avila et ST jean de la Croix, emmanuel Randsford, Nassim Arahmein , le mindfullness, et oublier celui qui nous ment tout le temps le MENT AL……..BONNE JOURNEE

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