Courrier du cœur

Auteure de la publication

Sujet : la jalousie

Bonjour et gratitude pour cette nouvelle rubrique.

Le problème que je rencontre ces derniers mois c’est de la jalousie envers une collègue de travail. Elle s’attire les bonnes faveurs de la hiérarchie par son attitude, son comportement mielleux et non pas par ses compétences… Il y a un poste à responsabilité à pourvoir dans un an. Moi qui suis la plus ancienne dans l’entreprise, je pensais obtenir ce poste. Hélas j’ai été absente de longs mois pour maladie et les regards des patrons se sont tournés vers cette collègue. Bien que ce ne soit pas officiel, il semblerait que ce poste soit pour elle. Je n’arrive plus à être spontanée, joviale depuis, j’utilise beaucoup trop d’énergie pour maîtriser cette jalousie. J’aimerai être dans l’acceptation et non pas la rancune envers la hiérarchie. Ce sentiment de jalousie, d’injustice est certainement lié à un manque de reconnaissance de moi-même, mais je m’enlise dans ces vibrations négatives.

Merci de votre aide. Namaste

Réponse :

Bonjour Martine et merci d’aborder ce sujet que nous avons pour la plupart vécu un jour ou l’autre.

La base de la jalousie c’est la peur d’être oublié. Cela se pose souvent dans l’enfance lors de la venue d’un petit frère ou une petite sœur et que l’aîné n’est pas suffisamment préparé grâce à une communication saine des parents. Il va avoir l’impression qu’on lui prend sa place.

C’est aussi le sentiment d’être « moins » que l’autre, et cela vient des insécurités affectives, de l’impression de ne pas avoir été choisi, lorsque l’éducateur ne s’est pas suffisamment impliqué pour l’enfant. Il s’agit donc d’aller voir en vous quel souvenir s’attache à cette situation. C’est en effet tout un exercice de rester impliqué pour soi et de ne pas subir le comportement de l’autre. Demandez-vous alors à quel moment et avec quelle personne vous avez eu ce sentiment d’être transparente, ou qu’on ne vous accordait pas suffisamment d’attention. C’est le travail sur l’enfant intérieure, de libération des mémoires. Allez rassurer la petite fille que vous étiez, dites-lui à quel point elle est précieuse.

Ensuite, vous évoquez aussi un autre sentiment, l’injustice. Là nous trouvons le triangle, bourreau, sauveur, victime. Il s’agit ici de retrouver le moment où vous avez subi la décision arbitraire de quelqu’un d’autre, toujours dans le monde de l’enfant. Pour soigner cette blessure, le bon comportement est la justesse, premièrement envers soi-même. Reconnaissez votre valeur, vos qualités, vos mérites, sans avoir à vous justifier (le nombre d’années passées en entreprise, tout ce que vous avez fait…). Ce doit être une certitude : vous êtes valeureuse.

Vous connaissez le sens de la vie : de l’intérieur vers l’extérieur. Plus vous rayonnez, plus l’autre vous voit et vous trouvez ainsi votre juste place.

Deux fleurs de Bach peuvent aussi vous aider dans votre cheminement (2 gouttes dans un peu d’eau 5 fois par jour) :

  • Holly, la fleur de l’amour. Elle vient soigner les envies, la colère, la jalousie.
  • Willow, la fleur qui soigne la blessure d’injustice, le ressentiment, pour devenir le responsable de sa vie, et non rester la victime des autres.

Bonne continuation.

 

Une réponse

  1. La blessure d’injustice me parle aussi lors d’une expérience récente avec une amie.Apres m’être entendu dire que je m’étais prise pour un sauveur ce qui est sûrement vrai Je l’ai compris maintenant je me sens victime.
    Il faut bien En passer des étapes sur le chemin.
    Merci Sophie

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